A l’attention des habitants
de la Route de Salvagnac
81310 – Lisle sur Tarn
Madame, Monsieur,
Un courrier de la Municipalité de Lisle sur Tarn, en date du 12 mai 2014, vous a présenté une justification de principe pour expliquer la décision d’interrompre le chantier d’assainissement de la route de Salvagnac au 07/04/2014.
En deux endroits au moins, ce courrier met en cause la conduite du chantier par la municipalité sortante.
Je tiens donc à rappeler ici quelques éléments du dossier :
- Cette tranche d’assainissement fait en réalité partie d’un programme dont le calendrier a été voté par le précédent conseil municipal, dès 2011.
Les tranches prévues et exposées dans les différentes réunions de quartier comportaient :- La Madeleine et le Bouriou (réalisés en 2012)
- Las Borios-1 et Las Borios-2 (réalisés en 2013)
- Route de Salvagnac lancée à l’automne 2013
- Croix de Molles inscrite en février dernier sur le budget 2014.
- Il n’y a donc eu aucune précipitation ou accélération du calendrier pour quelque motif électoral !
- Il n’y avait aucune raison, non plus, de se préoccuper des intempéries : le chantier de las Borios a été réalisé l’an passé à la même période (période pluvieuse) et s’est bien déroulé avec la même entreprise !
- Le chanter estimé par le bureau d’étude à 296 956 € HT a été attribué au « moins disant » soit RIGAL TP pour un montant de 237 960 € HT.
Interpellés par une offre relativement basse par rapport à l’évaluation et un délai de réalisation passant de 3 à 2 mois, un courrier a été adressé en octobre 2013 à l’entreprise pour qu’ils justifient leur prix et leur délai d’exécution.
L’entreprise a répondu le 14/11/2013 par un courrier maintenant le délai d’exécution de deux mois ainsi que la proposition de prix, malgré la présence signalée de la nappe phréatique.
Chacun peut donc comprendre que la problématique météorologique a bien été posée dès avant l’attribution du marché, contrairement à ce qui est avancé aujourd’hui. - Pour ce qui est de l’évacuation de l’eau durant le chantier par un drain en parallèle et non pas en dessous de la canalisation, il a été acté sur divers comptes-rendus de réunion de chantier que la commune n’était pas d’accord sur ce principe et demandait que le drain soit posé en dessous. Cela a bien été finalement modifié à partir d’une certaine longueur. Là aussi les problèmes ont bien été mis en avant et des contre-mesures obtenues.
- L’entreprise demande au final 181 000/HT euros de supplément pour ces travaux d’enfouissement non intégrés par elle initialement. Or l’estimation faite par le bureau d’étude s’élève à 25/30 000 euros seulement! On est donc dans une situation d’appréciation divergente entre les parties comme il y en a eu des dizaines par le passé et qui devrait normalement trouver une solution par la négociation.
Finalement notre conviction est que le chantier aurait dû être mené à son terme avec une dépense n’excédant pas la marge de manœuvre classique des 10% d’imprévus, sans aucune charge financière supplémentaire. Toutes les familles devraient être branchées à l’égout comme prévu, en maintenant leur participation financière au niveau des engagements réciproques pris à l’automne 2013.
Voilà Madame, Monsieur ce que je tenais à porter à votre connaissance, en espérant que la raison l’emportera et que satisfaction sera donnée aux dernières familles non encore connectées au réseau d’assainissement.
Soyez assurés de notre vigilante compréhension et de notre soutien,
Jean Tkaczuk et le groupe « Agir pour Tous».